Scroll Top

ORCHIES PASSE À CÔTÉ DE SON MATCH À LOON-PLAGE

Seulement trois jours après sa belle victoire contre Rennes, le BC Orchies se déplaçait à Loon-Plage dans l’optique de confirmer. Pourtant, jamais les hommes de Jules Bossé n’ont trouvé la solution face à l’agressivité loonoise. Ils se sont logiquement inclinés et laissent Rouen s’échapper en tête de la Poule A.

Orchies pas à la hauteur de l’évènement

La salle Léo Lagrange accueillait cette rencontre 100 % nordiste. Il s’agit de l’antre de l’ASLP, si particulière par sa taille (avec une capacité de seulement 445 places), mais aussi par son ambiance à l’allure de chaudron. De nombreux supporters d’Orchies, dont les Bugs, ont fait le court déplacement pour assister à ce derby.
Mais sur le terrain, la maladresse extérieure a d’entrée plombée le BCO. Sans ressources, les Orchésiens sont dominés au cours d’un premier quart-temps où seul Joe Burton a surnagé. Les hommes de Jules Bossé présentent un visage inoffensif. En face, les Loonois, portés par une bonne énergie, creusent le premier écart en fin de quart-temps (20-13, 10’). Durant le deuxième quart, le néo-Orchésien Ousmane Gueye réalise un très bon passage, plein d’envie et de détermination. Son association avec Burton, ainsi que l’impact de Glenn Duro, permettent au BC Orchies de stabiliser l’écart. Le jeu proposé est plus entreprenant, même si l’ASLP maîtrise dans l’ensemble son sujet et regagne les vestiaires avec huit points d’avance (37-29, 20’).

L’électrochoc attendu s’est produit dans le troisième quart-temps. Dans le sillage d’un Romain Hoeltzel intenable, les Orchésiens vont présenter une tout autre copie. Plus sereine et conquérante, la formation de Jules Bossé va relancer les débats et faire douter Loon-Plage. Dans un match très défensif, fait inhabituel avec le BC Orchies, le retour de l’adresse sonne la révolte orchésienne. À l’approche des dix dernières minutes, la dynamique est positive pour les visiteurs. Ils sont revenus à cinq petits points de leur adversaire et laissent envisager une fin de match sous tension (55-50, 30’).

✍🏻 les reporters incrédules

📸 Jérome ACKER

Laissez un commentaire