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L'Aréna une nouvelle fois imprenable !

Pour cette dernière rencontre à domicile de la première phase, la Pévèle Arena a accueilli près de 5 000 personnes. Poussés par cette ambiance de feu, les joueurs de Ludovic Pouillart ont remporté, face à Besançon, leur douzième victoire en quatorze matchs. Le BC Orchies valide officiellement sa place dans le Top 5.

un festival offensif

L’engouement était de taille avant cette rencontre, annoncée à guichets fermés pour la première fois de la saison. Et pour preuve, près de mille personnes étaient déjà présentes une heure avant le coup d’envoi. Aussi, dans cette ferveur remarquable, le jeune Romain Hoeltzel réalise un premier quart-temps parfait : 9 points, à 4/4 aux tirs. Il permet à son équipe de légèrement distancer Besançon, qui compte six points de retard sur le BC Orchies après dix minutes de jeu (28-22)

Par la suite, l’expérimenté Ferdinand Prenom va impacter la défense orchésienne, à tel point qu’un ajustement est nécessaire. Fini la défense individuelle sur lui, une prise à deux s’impose dès qu’il reçoit la balle dos au panier. Avec son physique puissant et similaire à Joe Burton, il permet au BESAC de faire un rapproché.« J’avais l’impression de jouer contre moi-même », glissait Burton en souriant. Même si Prénom l’a contrarié, le pivot orchésien réalise aussi un chantier dans la raquette adverse. De fait, il arrive à trouver ses coéquipiers, dans des positions ouvertes, pour conserver le même écart à la mi-temps (52-46, 20’). Une première période aboutie, donc, avec un trio orchésien qui sort du lot. Mike Benhamed, Romain Hoeltzel et Joe Burton comptent 12 points chacun et répondent parfaitement au défi bisontin.
Au retour des vestiaires, la rencontre, déjà hachée, va prendre une autre tournure. Sous la bronca de la Pévèle Arena, deux fautes techniques et une antisportive sont sifflées contre le BC Orchies. Des chiffres qui illustrent l’omniprésence du corps arbitral sur cette rencontre. Au total, 53 fautes ont été sifflées dans un match qui aura duré deux heures et dix minutes. D’ordinaire, c’est 1 h 45.
De fait, sans se déconcentrer, les hommes de Ludovic Pouillart semblent même révoltés par ces coups de sifflets à répétition. Sous l’impulsion d’un Thomas Van Ounsem revanchard, Orchies va se transformer en rouleau compresseur (22-1 en seulement 5 minutes, de 66-66 à la 29’ à 88-67 à la 34’) et asphyxier l’équipe de Besançon. Durant cette folle série, Joe Burton valide un triple-double, évènement rare pour un basketteur. « Je suis tellement content pour lui, c’est toujours un plaisir de le voir jouer », clame son technicien, admiratif.

 

✍🏻 les reporters incrédules

📸 Doriane michalak

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